Bonus-malus : un amalgame entre CDD et travail temporaire ?

C’est ce que dénonce le patronat de l’intérim, alors que le gouvernement vient de dévoiler sa réforme de l’assurance chômage…

Le durcissement des règles de l’assurance chômage annoncé par le gouvernement cette semaine n’est pas du goût des professionnels de l’intérim. Dans leur viseur : le « bonus/malus » sur les cotisations patronales, destiné en particulier à limiter les embauches en contrats courts…

Les 7 secteurs de l’économie y ayant le plus recours sont concernés : l’agro-alimentaire (denrées alimentaires, boissons, tabac), les « activités scientifiques et techniques » comme la publicité, l’hébergement-restauration, l’assainissement des eaux et la gestion des déchets, le transport et l’entreposage, la fabrication de caoutchouc et plastique, et le travail du bois, l’industrie du papier et l’imprimerie.

Le gouvernement veut ainsi lutter contre la multiplication des contrats courts, qui représenteraient près de 9 milliards d’euros de déficit pour l’assurage chômage. Actuellement, 7 embauches sur 10 concernent des CDD de moins d’un mois et près d’un tiers de tous les CDD signés ne dépassent pas une journée de travail…

Amalgame

Dans un communiqué, Prism’emploi, qui regroupe les professionnels du recrutement et de l’intérim, explique que sur les 9 milliards de surcoût pour l’assurance-chômage associés aux contrats courts, les CDD en général pèsent à eux seuls pour 6,2 milliards d’euros, le travail temporaire moins de 2 milliards et les intermittents du spectacle, 900 millions.

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