Les salariés intérimaires sont victimes d’accidents du travail plus souvent que les travailleurs permanents. Pour autant, cette situation est loin d’être une fatalité. En se coordonnant sur différents sujets – organisation de la mission, formation, accueil au poste… –, agences d’emploi et entreprises utilisatrices peuvent garantir à ces derniers de bonnes conditions de travail. Et ce, en dépassant la relation commerciale qui les lie.
« La force du travail temporaire, c’est la réactivité. » Jean-Marc Soulodre, directeur développement et communication au Fonds d’action sociale du travail temporaire, résume l’un des principaux intérêts de l’intérim : pourvoir très rapidement aux besoins d’entreprises qui n’ont pas les compétences en interne pour les couvrir, et ce, sur une durée limitée. En 2021, 2,8 millions de salariés ont effectué au moins un contrat en intérim, représentant l’équivalent de 784 000 temps plein. Les secteurs d’activité qui y ont recours sont en premier lieu le BTP, l’industrie (métallurgie, réparation automobile…) et la logistique. Mais tout employeur peut avoir à faire appel à l’intérim pour un besoin temporaire. On rencontre ainsi des intérimaires scaphandriers, cordistes, couturiers, paysagistes, soignants, etc.
Cette page est réservée aux abonnés du site
Vous devez vous identifier pour lire le reste de cette page : connectez-vous ou inscrivez-vous ci-dessous :